
Du 15 au 20 septembre 2025, Bourgogne-Franche-Comté Tournages & Cinéma était présent au Festival de la Fiction TV de La Rochelle pour promouvoir la région comme terre d’accueil des tournages et valoriser les savoir-faire audiovisuels locaux. Un rendez-vous stratégique pour renforcer la visibilité du territoire auprès des décideurs du secteur.
Ce festival incontournable, qui avait rassemblé près de 3 000 professionnels accrédités en 2024, a permis à l’équipe régionale de rencontrer de nombreux producteurs, réalisateurs et responsables de chaînes, dans une ambiance propice aux échanges et à la découverte de nouveaux projets.
Objectifs :
- renforcer la visibilité de la Bourgogne-Franche-Comté auprès des professionnels de l’audiovisuel
- encourager la venue de nouvelles productions sur le territoire.
Le Festival de la Fiction TV constitue également une vitrine privilégiée pour rappeler le rôle structurant du cinéma et de l’audiovisuel dans le développement touristique. Les tournages contribuent à faire découvrir nos atouts, notre territoire et ses décors tout en générant des retombées économiques et d’image durables pour les territoires.
La présence de BFC Tournages & Cinéma à La Rochelle s’inscrit ainsi dans une stratégie globale de rayonnement menée par BFC Tourisme.
Ce déplacement a permis par ailleurs de renforcer le lien avec les commissions du film / bureaux d’accueil des tournages du territoire national, grâce notamment à la participation à la réunion mensuelle qui se tenait en présentiel pour l’occasion.
Bilan des rencontres professionnelles
Au total : 10 rendez-vous professionnels
– 7 avec des sociétés de productions et réalisateurs pour des futurs projets de séries et téléfilms
– 3 avec des sociétés de production pour des projets déjà engagés sur le territoire
Bilan du marché de la fiction audiovisuelle en 2024
L’équipe a pu prendre le pouls d’un marché en pleine mutation, avec des signaux forts pour l’avenir :
Des investissements dans la production de fiction française au plus haut
- Croissance du volume (en heure) de fiction aidée en 2024, marquée par l’arrivée d’un nouveau feuilleton (Plus belle la vie, encore plus belle) : 2e plus haut niveau historique.
- Des budgets de production plus élevés : un coût horaire qui bat son précédent record de 2023.
- L’intégration des SMAD (services de médias audiovisuels à la demande) étrangers au modèle de financement français : un apport de financement de plus en plus significatif (136 M€ en 2024) et des projets mieux financés, une incidence faible sur les volumes (6 projets sur les 17 en partenariat avec des diffuseurs historiques, tels que France TV, ARTE, M6…)
Une fiction française bien positionnée sur la scène internationale
- Des financements étrangers à un niveau record, portés par 6 coproductions ambitieuses (dont 4 minoritaires)
- Une fiction française qui continue de bien voyager : 1er genre à l’export depuis 3 ans
- Une vitalité de la production française qui contraste avec la situation morose au niveau mondial, loin des années fastes 2021-2022. Un contexte international qui se traduit par moins de projets étrangers en France et impacte l’activité de production exécutive de fiction.
Un rôle toujours central de la télévision pour la fiction française
- Des diffuseurs historiques qui restent de loin les premiers financeurs de la fiction française (plus de 80 % des apports diffuseurs)
- Une fiction française toujours plus prédominante en soirée sur les chaines nationales, avec un fort renouveau de la création en 2024
- Une fiction française qui remporte à nouveau 100 % des meilleures audiences en 2024, avec une consommation de plus en plus délinéarisée (preview/replay) grâce au succès des plateformes de BVoD (Broadcast Video on Demand)
- Un développement continu de l’offre de fiction française en VàDA (Vidéo à la demande) (en lien avec les obligations du décret SMAD), quelques succès remarqués mais une place encore minoritaire dans un univers beaucoup plus concurrentiel
Côté emploi/métiers, des tendances de fond qui se poursuivent en 2024
- Hausse des coûts salariaux, féminisation des métiers (notamment écriture/réalisation), intégration de l’IA (usages et inquiétudes croissants)



